Venise toute, Benoît Casas

Aller à Venise et rêver d’y revenir

Cette ville est magique, portée au dessus des flots par des milliers de pieux de bois et de pierre, elle défie les siècles et les marées et séduit tous ceux qui s’y aventurent.

L’auteur nous raconte ses errances vénitiennes par petites touches, de courtes strophes de 4 lignes la plupart du temps, tout y est.
La pierre, la couleur, l’eau, les canaux, les églises, les places, les bâtiments anciens au charme intemporel, les ponts, les palais, les musées, les îles, les gondoles, les hommes et les femmes, tous ceux qui vivent visitent découvrent Venise. Mais aussi odeurs, saveurs, parfums.

J’ai aimé cette balade pour le moins singulière ayant pour fil conducteur un abécédaire capricieux mais suffisant pour tout dire et donner envie de revenir poser les pieds, la main, le regard dans la ville aux mille canaux.

A lire et à relire, avant d’aller à Venise ou lorsqu’on en revient, car avouons le, Venise toute m’a férocement donné envie d’y revenir.
J’ai aimé le regard porté par l’auteur sur la ville, j’ai eu l’impression de découvrir les petits mots qu’il aurait glissé dans ses poches au détour d’un canal, d’un bâtiment, d’une île, pour ne pas oublier la beauté de ce qu’il voyait. Et j’ai aimé qu’il nous entraîne ainsi dans son intimité voyageuse.

Catalogue éditeur : arléa

Venise est un défi, un labyrinthe, un archipel, une énigme. Regarder une ville au travers d’un kaléidoscope : voilà, sous forme d’abécédaire, le jeu subtil et malicieux auquel se livre Benoît Casas.
Mille éclats, mille facettes, parcours, saisons, cou­leurs, pensées : on y rencontre Venise. Et tous ceux qui l’ont un jour aimée.

Collection : La rencontre / mai 2022 / 120 pages – 16 € / ISBN : 9782363083036

Langue morte, Hector Mathis

Retrouver la langue de l’enfance, celle de la vie et de la mort

Le narrateur est posté face au quatre, à La Grisâtre. Devant l’adresse de son enfance, dans ce quartier de banlieue où les pavillons succèdent aux pavillons, Thomas se souvient. De la famille, de Jérémie, ce frère qui a fait tant de bêtises, de Mie Joss la grand-mère, si peu aimante et pourtant aimée. d’Alain le père, Thierry, Horace les oncles. Et puis Camille, l’amie, celle qui le suit, celle qu’il quitte, celle qu’il cherche au fil de ses errances.

Il y a Nono, Yassine, Malik et tous les autres, les copains, inséparables, bagarreurs, chapardeurs, voleurs, délinquants en herbe ou accomplis, mais toujours présents. Thomas est un élève surdoué, qui va sauter une classe, ce qui peut s’avérer très compliqué pour un gamins. Plus jeune, il est en décalage avec ses camarades de classe, il doit faire front et s’aguerrir. Il découvre le théâtre, et cette soif d’écrire qui se révèle à lui sur les bancs du collège, écrire comme une course, une fulgurance, une raison d’exister. Viennent aussi les premiers émois amoureux, les premiers flirts, les premières filles, puis Camille, celle qui le comprend.

Le lecteur le suit des classes primaires, malade et fatigué, souvent alité, aux quatre-cent coups du collège puis dilettante à la fac. Il se raconte avec une tendresse, une urgence, une nostalgie aussi qui touchent le lecteur pris dans le flot des phrases courtes, rythmées, imagées, hachées, violentes parfois.

On retrouve la colère, la fuite en avant dans l’écriture, la soif de tout dire avant qu’il ne soit trop tard des deux précédents romans. Avec dans K.O la fuite après la découverte de la maladie, puis dans Carnaval le retour au village à la suite du décès de l’ami d’enfance. Dans Langue morte, c’est la jeunesse qui revient comme une vague, pendant cette nuit où, statique devant le quatre, il voit défiler les années de l’enfance, l’adolescence, la maturité, mais aussi la famille, la fratrie, l’amitié, la vie et la mort.

C’est dense et assurément cette lecture n’est pas de tout repos. Mais l’auteur trouve son rythme, confirme son style, sa singularité. J’aime découvrir son chemin, compliqué, fort en émotions, en sentiments contradictoires, mais passionnant. Et cette vision des banlieues vécues de l’intérieur, de l’amitié, de l’adolescence, nous ouvre les yeux pour mieux appréhender ces gamins que nous côtoyions souvent sans vraiment les voir.

Catalogue éditeur : Buchet-Chastel

Seul et désemparé, le narrateur de Langue morte déambule dans les rues de son enfance. Son errance lui fait traverser le temps, ressuscite ses voisins, ses parents, son frère, ainsi que tous les curieux personnages dont il a croisé la route. Initié au théâtre par son père, à la bêtise par l’école et à la mort par sa grand-mère, il sera contraint de fuir pour échapper à ses propres démons… De la grisâtre à l’Autriche, en passant par Paris, le Gard, l’Allemagne et l’Italie, le narrateur sera confronté au désœuvrement, à la souffrance et à la colère mais découvrira aussi l’amour, la musique et l’amitié. Ces obsédants souvenirs de jeunesse le conduiront jusqu’au petit matin, à l’aube d’une époque nouvelle.

Né en 1993, Hector Mathis grandit aux environs de Paris entre la littérature et les copains de banlieue. Écrivant sans cesse, s’orientant d’abord vers la chanson, il finit par se consacrer pleinement au roman. Frappé par la maladie à l’âge de vingt-deux ans, il jette aujourd’hui l’ensemble de ses forces dans l’écriture.

Date de parution : 06/01/2022 / Prix : 17,90 € / Format : 256p. / ISBN : 978-2-283-03472-9

Les touristes du désastre, Yun Ko-Eun

Quand la nature reprend ses droits…un roman noir sur les dérives du tourisme de catastrophe

Yona le sent bien, le compte à rebours à commencé, elle est désormais sur la liste noire des employés de Jungle, l’agence de voyage qui l’emploie. Des signes imperceptibles le lui font sentir, en particulier l’attitude inconvenante de son manager. Attitude qu’il n’a qu’avec ceux qui seront bientôt mis sur la touche. Aussi le jour où elle décide de donner sa démission, elle ne peut qu’accepter l’offre que lui fait ce supérieur-harceleur, suspendre sa demande et partir en mission pour évaluer un de leurs lieux de vacances en perte de vitesse auprès des clients.

Car Jungle offre à ses clients des lieux de villégiature hors du commun. Les seuls qu’elle plébiscite sont ceux qui ont connu d’importantes catastrophes, un nombre important de décès et des ravages sur lesquels les touristes vont pouvoir s’extasier.

Yona embarque alors pour Mui, une île qui associe trois risques importants, un volcan, un désert, et une doline. Même si c’est un voyage pour lequel elle devrait profiter d’un hébergement très confortable.

Le trajet jusqu’à Mui est un véritable périple depuis la Corée. Sur place, elle se rend compte de la superficialité de la zone qu’elle visite, plus proche d’un parc d’attraction minable que d’un site aux accents réalistes. C’est bientôt l’heure de rentrer, mais elle se perd dans le train du retour et se retrouve seule, isolée, sans papiers.

La voilà revenue sur Mui, le site qu’elle venait de quitter. Yona comprend alors que tout ce qu’elle vient de voir ne correspond en rien avec la vie sur l’île, et répond avant tout aux désidérata des touristes. Mise dans le secret et partie prenante d’un nouveau projet en gestation, elle participe à une manipulation de grande envergure. Le cataclysme attendu replacera Mui sur le devant de la scène. Mais tout ne se passe pas forcément prévu, et parfois la nature reprend le pouvoir.

Un roman très étonnant, septique de prime abord, j’ai eu beaucoup de mal à le lâcher. Quelle critique acerbe de notre société qui prône la consommation et l’utilisation du moindre événement à tout prix. L’écriture, en tout cas via l’excellente traduction qui en est faite, est très agréable, vivante, moderne. Le thème abordé fait réfléchir. L’autrice nous place face à nos propres contradictions, nous qui passons tant de temps devant nos écrans pour découvrir les catastrophes qui se déroulent de par le monde sans pour autant penser à changer nos habitudes. Et si cela impliquait de notre part une autre façon d’anticiper le futur, de considérer les autochtones lors de nos voyages, d’appréhender les défis climatologiques sans doute autrement qu’en simples spectateurs.

Catalogue éditeur : La Croisée

Yona travaille chez Jungle, agence de voyages coréenne spécialisée dans le tourisme macabre, dit « tourisme noir ». Elle conçoit des circuits touristiques dans des destinations marquées par la mort et les désastres écologiques. Harcelée par son chef, Yona veut quitter l’entreprise. Mais Jungle l’envoie pour une dernière mission sur l’île de Mui, lieu ravagé où subsiste une étrange population…

Couronné du prix du roman policier international CWA Dagger 2021, Les Touristes du désastre est un roman noir et acide sur les excès du consumérisme moderne, porté par la plume alerte d’une des meilleures jeunes écrivaines coréennes.

Traduction du coréen par JEONG JIN EUN & JACQUES BATILLIOT
Parution le 6 octobre 2021 / 192 pages / 20€

Avant le jour, Madeline Roth

Quand le voyage amoureux devient voyage intérieur

Elle a bientôt quarante ans, un amant plus jeune qu’elle, un enfant déjà adolescent. Divorcée alors que son fils Lucas n’était encore qu’un bébé de quelques mois, il a aujourd’hui treize ans. Elle a choisi de vivre seule, mais aujourd’hui elle attend Pierre. Pierre l’amant qui part toujours trop vite mais qui lui a promis ce long week-end en Italie. Partir à Turin tous les deux, comme un cadeau, une parenthèse.

Pourtant, il ne viendra pas, il reste auprès de sa femme qui vient de perdre son père. Alors, que faire, rester seule chez elle en sachant qu’il ne viendra pas ou partir sans lui pour rencontrer la ville qui devait abriter leur amour, pour s’y rencontrer elle-même.

Alors elle part, seule dans ce train, seule dans le lobby de l’hôtel, dans la chambre, les églises et les musées qu’ils auraient pu arpenter à deux, seule surtout avec ses interrogations, avec cette introspection utile et bienvenue. Qu’est-ce que l’amour, est-ce raisonnable d’attendre un homme que l’on n’aura jamais à soi, et pourquoi faut-il divorcer, pourquoi partir et se priver de son fils une semaine sur deux, le priver aussi de cet autre parent qui forcément va lui manquer.

Les questions arrivent au rythme de ses pas dans la ville qu’elle découvre, mais aussi au fil des souvenirs qui s’égrainent, quatre ans déjà avec Pierre, cet homme qu’elle aime même s’il ne sera jamais à elle.

Un court roman qui dit l’amour, l’attente, les questions que l’on se pose lorsque l’on voit filer les années et que l’on ne sait pas si l’on a fait les bons choix, les questions que l’on se pose aussi quand on comprend que l’on est exactement à la place où on souhaite être. Raconter et vivre l’amour interdit avec des mots simples et sincères, pour nous le faire comprendre et partager. Un premier roman lucide et vrai tout en finesse.

Lire également l’avis de The Fab’s blog

Un roman de la sélection 2021 des 68 premières fois

Catalogue éditeur : La fosse aux ours

La narratrice avait prévu un court voyage à Turin avec son jeune amant. Au dernier moment, celui-ci annule sa participation pour raison familiale. Elle se retrouve seule dans la capitale du Piémont. Le voyage amoureux se transforme en un voyage intérieur qui lui permet de faire le point sur sa vie.

Date de parution : 07/01/2021 / EAN : 9782357071643 / pages 64

Amazonia, carnet de voyage

Voyageur immobile ou amoureux du Brésil, ce livre est pour chacun de nous !

« Nous pensons que Yushibu le grand Esprit continuera à protéger cette forêt et les êtres qui y vivent, tels que l’eau et les plantes médicinales. Et nous pensons que grâce à lui nous pourrons ressusciter de nombreuses vies, de nombreux arbres. Car les arbres ont un esprit au même titre que les humains. Ils ont une vie… Et les couper revient à la leur enlever. »

A l’heure où les incendies de forêt, les inondations, les catastrophes climatiques, mais aussi les incendies de la forêt amazonienne font rage partout dans le monde, cet ouvrage est un pavé jeté à nos consciences endormies, pour nous rappeler tout ce qu’il faut encore et toujours protéger. Rien n’est gagné, l’écologie n’est pas seulement un groupe candidat à diverses élections, ou un mot lancé en l’air pour faire joli dans le paysage germanopratin, l’écologie est au contraire plus que jamais une dimension à prendre en compte chaque jour, par chacun de nous.

Voyage au pays des indiens Huni Kuin.. Paysages, habitat, cuisine, traditions, artisanat, culture, spiritualité, peintures corporelles traditionnelles à la façon de tatouages, la rencontre avec les indiens natifs charismatiques et pour certains ardents défenseurs de leur propre cause est diverse, émouvante, surprenante aussi parfois.

On y découvre tout ce qui fait la vie de ces indiens. Rite initiatique, comme l’usage de teindre ses dents d’un noir brillant pour les fêtes et les rituels chamanisme, médecine sacrée et naturelle, connaissance de la forêt qui soigne et de ses plantes médecine, spiritualité et croyances animistes séculaires.

Ce superbe moment de lecture questionne notre relation à la terre, à la forêt, à notre planète. Car si les incendies et la déforestation, véritable génocide des indiens et de la faune en place, continuent au rythme auquel nous assistons ces dernières années, poussé par un président Bolsonaro climato-sceptique qui laisse faire, non seulement la forêt amazonienne et ses indiens sont en danger, mais la terre dans sa globalité risque de perdre un équilibre écologique indispensable à la survie de l’humanité.

Un beau livre carnet de voyage par Valérie Aboulker, Stéphanie de Bussierre et Emmanuel Gazeau

Les dessins et les couleurs somptueuses de Valérie Aboulker, le vert dans toute sa splendeur – y compris sur la tranche du livre et pour sa couverture- montrent bien ce qui attend le lecteur impatient. À cela se joignent les photos d’Emmanuel Gazeau et les textes de Stéphanie de Bussierre, infatigable voyageuse, dénicheuse d’auteurs aussi passionnés qu’elle et gardienne elle aussi de cette forêt amazonienne en danger. Stéphanie est également éditrice.

Dans cette maison d’éditions, on ne manquera pas le très beau livre de Simon, carnets de Chine

Catalogue éditeur : Akinomé

Juillet 2018, une dessinatrice, un photographe et une géographe embarquent pour un séjour exceptionnel chez les Indiens Huni Kuin. Et le programme fut dense : peintures corporelles mais aussi marchés d’artisanat ou encore tir à l’arc ou découverte des plantes qui guérissent. Par ailleurs, ce livre rend surtout un hommage appuyé à la Forêt.
En premier lieu, aux pajés, les savants ceux qui connaissent les traditions et les médecines ancestrales. Et il rend également hommage aux peuples indigènes eux-mêmes qui luttent en tant que « gardiens de la Forêt ».

Amazonia est le premier Carnet de voyage sur l’ethnie Kaxinawá (ou Huni Kuin). Ces Amérindiens vivent des deux côtés de la frontière, entre Brésil et Pérou. Ainsi, parmi ces villages qui longent les rivières Purus, Tarauacá ou Muru se trouve Igarapé do Caucho. Là où les auteurs ont demeuré auprès des Indiens.

Auteures : Stéphanie de Bussierre, Valérie Aboulker
Photos : Emmanuel Gazeau
ISBN : 979-10-96405-21-3 / Paru le 08/11/2019 / Prix : 32,00€

L’enfant céleste, Maud Simonnot

Un roman de vie et de résilience qui donne envie d’atteindre d’inaccessibles étoiles

Célian est un enfant sensible, il s’ennuie à l’école et la tension est vive avec ses professeurs. Difficile pour l’éducation nationale d’accepter et de faire émerger ces enfants qui sortent du cadre, trop peu de temps et d’énergie disponibles. Pourtant, lorsqu’il est avec sa mère Mary, cet enfant surdoué est passionné par de nombreux sujets et fait preuve d’une belle intelligence du cœur.

Mary vient de vivre une rupture amoureuse abrupte et déstabilisante. L’envie est forte de se ressourcer loin de la ville et d’éviter la dépression qui la guette. Sans attendre la fin des classes, elle part avec son fils, tout aussi passionné d’astronomie qu’elle, pour Ven, une ile de la mer Baltique sur laquelle l’astronome Tycho Brahe avait construit autour de 1580 l’observatoire astronomique d’Uraniborg. Ce même astronome dont les observations révolutionneront l’immuabilité du monde céleste tel que le concevaient les anciens.

A Ven, Mary et Célian sont accueillis par Solveig, dans sa pension qui héberge aussi  Des Esseintes, et où vient parfois son neveu, le beau et mystérieux Björn. Là, ils vont renaitre à la vie au contact de la nature sauvage, se ressourcer sous le ciel étoilé limpide et scintillant dans la nuit noire. Souvenirs d’enfance pour l’une, souvenirs pour demain pour l’autre, et pour nous lecteurs, la découverte de leurs émotions, avec la voix tantôt de Mary, tantôt de Célian, et toujours en fil rouge le passionnant et singulier parcours de Tycho Barne, ses recherches, ses découvertes. La littérature n‘est jamais loin non plus, Shakespeare -et si Tycho était l’inspirateur d’Hamlet ?-, Tennyson, pour ne citer qu’eux, ont la part belle et c’est tant mieux.

Le voyage est multiple. Dans le temps, à la rencontre de cet astronome de la Renaissance dont l’auteur nous fait découvrir la vie. Dans l’espace sur l’Ile de Ven, avec sa faune, sa tranquillité, sa nature sauvage préservée. Voyage vers l’apaisement pour Mary qui après être passée par tous les stades du chagrin dus à la rupture va enfin renaitre au bonheur. Enfin cheminement vers une meilleure connaissance de soi pour Célian, cet enfant céleste qui peut enfin se construire et s’accepter tel qu’il est, différent.

Les chapitres très courts donnent le rythme, impulsent les émotions, les chagrins, la résilience. L’écriture est belle, ciselée, délicate et émouvante. C’est une lecture qui nous fait partir loin, hors du monde des vivants, dans cet espace-temps serein, paisible, loin des complications, au plus près de la nature et des étoiles. Cette lecture m’a transportée dans un univers quasi magique, presque irréel. Merci Maud Simonnot de nous offrir ce moment de grâce.

Un roman de la sélection 2021 des 68 premières fois

Catalogue éditeur : L’observatoire

Sensible, rêveur, Célian ne s’épanouit pas à l’école. Sa mère Mary, à la suite d’une rupture amoureuse, décide de partir avec lui dans une île légendaire de la mer Baltique. C’est là en effet qu’à la Renaissance, Tycho Brahe – astronome dont l’étrange destinée aurait inspiré Hamlet – imagina un observatoire prodigieux depuis lequel il redessina entièrement la carte du Ciel.
En parcourant les forêts et les rivages de cette île préservée où seuls le soleil et la lune semblent diviser le temps, Mary et Célian découvrent un monde sauvage au contact duquel s’effacent peu à peu leurs blessures.

Porté par une écriture délicate, sensuelle, ce premier roman est une ode à la beauté du cosmos et de la nature. L’Enfant céleste évoque aussi la tendresse inconditionnelle d’une mère pour son fils, personnage d’une grande pureté qui donne toute sa lumière au roman.

Date de parution 19/08/2020 / Nombre de pages 176 / Code ISBN 979-10-329-1369-7 / Format 14 x 20 cm / 17€

Que faire en Béarn? Visiter le village de Morlanne et déjeuner au Lutrin Gourmand

Morlanne est un authentique village béarnais connu depuis le XIe siècle. Il constituait l’une des pièces essentielles du réseau de places fortes en frontière du Béarn, entre Orthez et Foix. le site est choisi par Gaston Fébus comme lieu de défense contre la Gascogne anglaise toute proche pendant la guerre de cent ans.

Le château est érigé en 1373 par Gaston III comte de Foix-Béarn, ou Gaston Fébus.

Construit en briques et pierres par l’architecte Sicart de Lordat, c’est un bel exemple de construction fébusienne. Dans les années 70, Raymond Ritter (1894-1974, avocat, collectionneur, historien et pyrénéiste) et son épouse Hélène décident de le restaurer pour y vivre, puis le cèdent au département à leur décès. Ils possédaient une riche collection d’œuvres d’art, en partie visible aujourd’hui au château.

On notera en particulier une harpe estampillée et daté, un instrument unique dans l’histoire de la musique. Le château est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1975.

Il faut ensuite arpenter les rues du village, en particulier celle qui mène à l’église Saint Laurent et à la maison Belluix, une demeure de la fin du XVe avec dans la cour une jolie boite à livres.

Tout au long de cette route, ou carrère du château, vous croiserez de nombreuses maisons béarnaises avec leurs toits à forte pente en tuile Picon, et leurs murs composés de galets du gave noyés dans du mortier.

Dans cette rue, je vous conseille d’admirer les jolies façades, mais prenez également le temps de rentrer dans la Casa Beroya (du Béarnais, jolie maison) un concept store dans lequel Indus’ et vintage, design et artisanal, chic et charme, les styles se mêlent à l’intérieur comme au jardin. Là vous serez accueillis par Anne Gastineau, qui gère cet espace avec beaucoup de goût et de passion.

Lors de notre dernière visite, nous sommes allés déjeuner au Lutrin gourmand, Un lieu à lire et à goûter, un charmant restaurant, salon de thé, librairie.

De la cuisine fait-maison savoureuse et gourmande, de la vaisselle ancienne comme je les aime, et une cour intérieure ombragée. Tout pour régaler les papilles et les yeux. Ajouter à cela un service absolument adorable et une ambiance chaleureuse, n’hésitez pas à pousser la porte.

Mais le plus étonnant et qui bien sûr m’a immédiatement séduite, c’est ce grand choix de livres d’occasion que l’on peut acheter. Et à l’étage le charmant coin bibliothèque dans lequel se tiennent, hors saison touristique, des rencontres littéraires avec une vingtaine de participants. J’espère pouvoir y revenir à l’occasion pour assister à l’une de ces rencontres.

Quoi : château de Morlanne, Le Lutrin Gourmand 13, Carrère du château, Casa Beroya 20, Carrère du château, 64370 Morlanne
Où : Morlanne, Pyrénées atlantiques

Partir à la rencontre de Frédéric Couderc

« Je suis une sorte d’anti écrivain voyageur… »

Yonah ou le chant de la mer le dernier roman de Frédéric Couderc est paru juste avant le confinement. Il a donc subi de plein fouet ces deux mois de silence, ni rencontre, ni salon, pour le faire connaître. Mais ce serait dommage de passer à côté de cette belle aventure humaine. Je l’ai beaucoup aimé, vous pouvez d’ailleurs retrouver ma chronique ici, j’espère qu’elle vous donnera envie de le découvrir à votre tour.

Ce qu’en dit l’éditeur : Yonah ou le chant de la mer fait le pari de l’humanité, et révèle à travers l’histoire d’une famille morcelée celle d’un pays où certains gardent encore espoir.

Frédéric Couderc a accepté de répondre à quelques questions à propos de ce roman qui nous entraine à Tel-Aviv et qui m’a totalement séduite.

Comme à chacun de vos romans, avec « Yonah ou le chant de la mer » on voyage dans un pays à travers l’histoire d’un personnage en particulier. Ici, vous nous faites découvrir la vie d’Abie Nathan. Comment l’avez-vous découvert ? Pourquoi avoir eu envie d’en parler ?

Inspiré par les fantastiques séries israéliennes du moment (Fauda, False flag, When heroes fly, Our boys, Nehama…) je cherchais mon sujet du côté de Tel-Aviv, que j’ai fréquenté il y a 20 ans, et qui me semblait incarner ce côté « montagne russe » que je recherche toujours. En fait, je suis une sorte d’anti écrivain voyageur, hostile aux lieux communs de l’exotisme, à une certaine emphase. Je me déplace de telle ville à telle ville pour retrouver des points communs entre les humains, dans le détail montrer des diversités, mais m’attarder sur les fondamentaux : les histoires d’amour, de transmission, de deuil. Si, d’ailleurs, on ne devait trouver qu’un mérite au Covid, c’est celui-ci : on se joue toujours très facilement des frontières.

Qu’est-ce qui vous a le plus attiré, le discours, l’époque, le personnage ?

Abie Nathan est le point de départ, et finalement le prétexte à ce texte. Je ne veux surtout pas être son biographe. On n’est pas du tout dans le biopic, le « d’après une histoire vraie ». C’est un roman et je me moque d’ailleurs un peu de ça en inventant un tournage, une mise en abyme. C’est un livre plus intello qu’il n’y paraît, même si je n’aurais jamais un papier dans Télérama (rires). Je n’ai pas la carte à Saint-Germain-des-Près.

Israël, pays de contradictions, de conflits, avez-vous eu besoin d’y aller pour écrire ce roman ?

Oui, bien sûr,  j’ai passé un long séjour à Tel-Aviv. Mais je ne prétends pas écrire sur Israël. Mon truc, c’est de choisir des villes en toile de fond. Pas des pays. Si Gaza se situe à quelques minutes de roquettes, Tel-Aviv n’est absolument pas une ville de conflits, au contraire, enfin, il faut lire le roman pour comprendre…

J’ai trouvé intéressante l’approche des religieux intégristes juifs, qui démontre si besoin était que l’intégrisme est présent dans chacune des grandes religions, et ses dégâts évident sur une société, sur les jeunes. Est-ce un message que vous vouliez aussi faire passer ?

Oui, j’ai visité le quartier de Mea Shearim à l’âge de 20 ans, et à l’époque les ultraorthodoxes, bien qu’ils brûlaient déjà des salles de cinéma, conservaient une forme de bienveillance dans le regard des visiteurs. Je reviens à ce romantisme, cet exotisme, qui me paraît assez dangereux. Zeev, mon héros, ne les supporte pas. L’instinct chez lui se mêle toujours à une obsession : lutter contre la loi du plus fort. Chez les ultraorthodoxes se sont les femmes et les enfants qui sont broyés.

On aime cette famille, ce couple atypique et ses deux enfants très différents. Le fait qu’ils soient aussi différents, pensez-vous que ce soit le propre de toutes les familles ? Et la complexité de les laisser vivre leur vie, alors qu’on voudrait tant leur montrer le chemin peut-être ?

Il y a dès le début cette citation de Zeruya Shalev, elle est un fil rouge au roman : je crois, oui, qu’il s’agit toujours de donner et redonner vie à nos enfants.  C’est un roman familial, comme on dit. Clairement Abie, l’activiste, est un monstre d’égoïsme chez moi, c’est bien joli de se battre pour la paix dans le monde, mais si on n’est même pas capable de se déployer pour les siens, de trouver en soi cette générosité, c’est une existence plutôt ratée je trouve… Mais là encore tout est encore dans le sous-texte. Puisqu’on parle de série, je ne vais pas me spoiler quand même… Je pense que les personnages sont assez solides, mais l’intrigue est travaillée aussi je trouve. 

Il m’a semblé, contrairement aux deux romans précédents, que la relation mise en avant est moins celle du couple que celle des parents avec leurs enfants et en particulier du père, d’abord avec son fils, puis avec sa fille Yonah.

Le roman est dédicacé à ma petite Violette. J’ai quatre enfants, c’est naturellement la chose la plus importante dans mon existence, l’aventure ultime que ça représente, avec la femme de ma vie, c’est bien plus fort, naturellement, et bien plus difficile aussi, que d’écrire un texte, faire un film. Excepté quelques génies, je suis toujours un peu gêné par celles et ceux qui placent leur « œuvre » devant tout, c’est plutôt du pur égoïsme, non ?

Pour vous, être père, est-ce naturel, une évidence, ou au contraire faut-il s’y préparer ?

Ah, les trois ! Mais surtout une réinvention permanente. Ce que fait Zeev pour Rafael, puis Yonah, dans le roman, donne la clef…

Quel message aimeriez-vous que l’on retienne de ce roman s’il ne devait y en avoir qu’un ?

Les failles et tout l’amour de la famille Stein, surtout ! Mais aussi la dimension intime du conflit israélo palestinien. Ni sioniste, ni pro-palestinien, je laisse le lecteur choisir finalement… 

Avez-vous aimé un livre en particulier pendant ces semaines confinées d’une vie comme entre parenthèse ?

J’ai détesté chaque minute de ce confinement, les réactions de la plupart de mes contemporains, sinon François Sureau et André Comte Sponville qui ont clairement énoncé mes ruminations rageuses. Écrire, c’est une réclusion volontaire, pour éprouver la plus grande liberté possible, écouter les tambours du monde. Kessel est mon modèle, imaginez-le remplir une attestation dérogatoire pour sortir à un kilomètre de chez lui ! Ma littérature est celle du contact social, du « toucher », avec Adbdennour Bidar je pense qu’en voulant sauver la vie nous l’avons dans le même temps coupée de tous les liens qui la nourrissent. Nous avons cessé d’exister pour rester en vie. Mon héros Zeev aurait été furieux. Sa femme Hélène plus mesurée. Yonah aussi et Rafael à deux doigts de péter les plombs. C’était un peu pareil chez moi… J’ajoute enfin que je ne comprends même pas ce discours « feel good book » autour d’un retour sur soi, d’une parenthèse enchantée avant un « monde d’après ». La vérité, c’est que la plupart des écrivains sont anéantis, effondrés, prêts à mettre la clef sous la porte.  

– Quel conseil de lecture aimeriez-vous nous donner ?

Pour rester à Tel-Aviv, et rire, toute l’œuvre d’Etgar Keret.

Un grand merci Frédéric pour vos réponses.

C’est toujours un grand plaisir de lire les romans de Frédéric Couderc, à votre tour de découvrir celui-ci, disponible dans toutes nos librairies. Et pour aller plus loin, Etgar Keret est publié chez Actes-Sud

Retrouvez mes chroniques de Yonah ou le chant de la mer, Le jour se lève et ce n’est pas le tien et Aucune pierre ne brise la nuit. Et du roman jeunesse Je n’ai pas trahi. Ainsi que l’entretien avec Frédéric Couderc lors de la parution du roman Aucune pierre ne brise la nuit.

L’aimant, Lucas Harari

L’aimant, un voyage étrange et fantastique dans les thermes de Vals

Lorsqu’il arrive à Vals, en Suisse, Pierre, se plonge dans l’atmosphère étrange des thermes. Cet ancien étudiant en architecture est depuis toujours passionné par le travail du célèbre architecte suisse Peter Zumthor. Devenu aujourd’hui garçon de café, il a souhaité se rendre sur place pour mieux comprendre le travail du génial architecte.

Dans ce village des Grisons posé à flanc de montagne, dans un décor qui surplombe rivière et gorges, l’eau de la source jailli pour alimenter les thermes, au creux d’une roche quartzite très caractéristique. Ce quartz sombre que l’on retrouve ici dans les vignettes représentant les thermes, avec leur aspect aussi minéral que féérique, comme un temple secret dédié à la nature, à la roche, à l’eau. Le tout en impressions de gris, noir, bleu foncé qui donnent un air magique et surréaliste au décor.

Si le cadre est de prime abord inspirant et ressourçant, il devient rapidement fantastique et inquiétant. La lumière naturelle change selon l’heure du jour, et dans cette ambiance surnaturelle tout à fait unique, Pierre va tenter d’en percer le secret, dessinant inlassablement sur ses carnets les murs et le dédale des thermes.

Dans ce cadre magique, où les pierres ont des propriétés mystiques en harmonie avec la montagne si proche, les portes s’ouvrent et se referment, les lumières se réfléchissent dans l’eau et les vapeurs. Le lecteur imagine même les eaux en bouillonnement, celles qui enveloppent de buée les visiteurs des thermes, et cachent le secret de la montagne, à la fois si proche et si mystérieuse.
Alors le charme opère, malgré les couleurs tranchées, sombres, malgré cette ligne claire poussée à l’extrême il me semble. On se laisse porter dans les pas de Pierre, immergés dans cet environnement minéral et hostile, pour tenter de percer le secret des pierres, ce secret que nul ne peut avouer de peur de passer pour un fou.

A noter, le très beau travail d’illustration de Lucas Harari, sur un papier de qualité et dans un beau format, aux couleurs tranchées dans des tonalités de rouge, bleu et noir, parfois aussi sombres que la pierre. Par contre si j’ai apprécié le graphisme de cette BD pour le moins singulière (et j’avoue je ne l’ai pas lâchée avant la fin) je n’ai pas forcément saisi la portée du message, ou même le message (s’il y en a un) qu’a voulu donner l’auteur… sans doute suis-je passée à côté ? Malgré tout, un très beau graphisme et un sujet intéressant qui m’ont donné envie d’en savoir plus sur ce site, le bâtiment et sur la réalité qui se cachait derrière cette fascination du héros pour l’architecte Peter Zumthor.

Les thermes de Vals, un bâtiment au design contemporain construit entre 1993 et 1996 par l’architecte Peter Zumthor a été le premier de Suisse à avoir été classé monument historique peu de temps après son ouverture.

Catalogue éditeur : Sarbacane

Pierre, jeune étudiant parisien en architecture, entreprend un voyage en Suisse afin de visiter les thermes de Vals.
Ce magnifique bâtiment, conçu par le célèbre architecte suisse Peter Zumthor, au cœur de la montagne, le fascine et l’obsède. Cette mystérieuse attraction va se révéler de plus en plus forte à mesure que Pierre se rapproche du bâtiment…

Peter Zumthor, né à Bâle en 1943, est un architecte suisse, lauréat du prix Pritzker 2009. Les bains thermaux de Vals, construits entre 1993 et 1996, l’ont rendu célèbre et restent aujourd’hui l’une de ses principales réalisations.

Lucas Harari (Scénariste, Dessinateur) est né à Paris en 1990, où il vit toujours. Après un passage éclair en architecture, il entreprend des études aux arts décoratifs de Paris dans la section image imprimée, dont il sort diplômé́ en 2015. Sensibilisé aux techniques traditionnelles de l’imprimé, il commence par publier quelques petits fanzines dans son coin avant de travailler comme auteur de bande dessinée et illustrateur pour l’édition et la presse. L’Aimant est sa première bande dessinée publiée.

Paru le 23 août 2017 / 152 pages / 25 × 31,7 cm / EAN: 9782848659862 / Prix : 28€

Les P’tites Poules, Christian Jolibois et Christian Heinrich

On aime et on vous conseille ces P’tites Poules et leurs belles aventures à raconter aux plus petits

Dans chaque épisode, des enfants désobéissants mais si mignons, des parents attentifs, déroulent avec tendresse et humour une vie de famille dans laquelle les petits peuvent se retrouver à un moment ou un autre de leur jeune vie.

Cette série écrite par Christian Jolibois, avec les illustrations de Christian Heinrich est un régal pour tous les enfants qui aiment les belles découvertes. A lire, relire et écouter avec les plus jeunes pour se régaler avec eux et que les plus grands vont aimer lire eux-mêmes.

Les P’tites Poules et l’œuf de l’empereur

A chaque épisode, nous découvrons des récits à l’imagination débordante. Ici, les petits s’amusent avec des cerfs-volants taillés dans de grandes chemises sous une brise légère. Mais arrive une bourrasque de vent bien plus forte que les autres et voilà nos jeunes compères embarqués par-delà le pays jusque sur la muraille de Chine. Mais entre poules on se comprend, et après quelques belles péripéties, faites d’anecdotes super drôles et intelligentes, propices à de malins jeux de mots.

Et surtout, ces petits-là n’ont qu’une hâte, retrouver le câlins et les bisous de leurs parents, être rassurés par leur présence chaleureuse et douce. Mais comment peuvent-ils retrouver le chemin du poulailler ?

Le poulailler dans les étoiles

Ici, un livre, un CD pour cette histoire à lire, ou à faire écouter racontée par André Dussollier. Quelques bruitages, de la musique, formidable moment d’écoute et de partage.

Carmélito n’a peur de rien, et écouter sa maman n’est pas le premier de ses soucis. Alors quand il découvre une merveilleuse étoile filante, maman peut dire ce qu’elle veut, la nuit est à lui ! Pourtant, il est très déçu car son étoile filante n’est qu’une triste étoile de mer. A bien y réfléchir, si les étoiles existent, il y a peut-être aussi d’autres poules, là-bas dans l’univers ? Mais ça, Carmélito le saura seulement quand les poules auront des dents, c’est dit ! Ah, mais avec les P’tites Poules, la surprise est parfois au rendez-vous !

Allez, embarquez avec Carmélito et son ami le bélier pour une belle aventure interstellaire.

Les P’tites poules pop-up : Jean qui dort et Jean qui lit

Comme chaque lundi, les P’tites Poules sont surexcitées, car c’est soir de conte à poulailler land. Le Rat Conteur vient passer la soirée et leur faire découvrir toutes ces mystérieuses histoires qui se sont transmises de génération en génération. Mais aujourd’hui, le Rat Conteur est bien fatigué, et il faut absolument qu’il trouve un successeur. Pas facile, car pour cela il va devoir découvrir la réponse à l’énigme que lui a posée le fantôme de l’oncle Ésope, le plus grand des Rat Conteurs. Aidé de nos gentils compères, va-t-il y parvenir ?
Un superbe pop-up qui fourmille de détails, de caches à découvrir, de dessins à soulever, pour le régal des petits à partir de 5 ans.

Catalogue éditeur : PKJ

Les P’tites Poules – tome 17 : Les P’tites Poules et l’œuf de l’Empereur

Après une séance inoubliable de cerf-volant où les P’tites Poules se sont amusées comme des folles, Carmélito, Carmen, Bélino et Coquenpâte sont perplexes. À leur retour, leur poulailler chéri a changé. Le mur d’enceinte est maintenant infranchissable… Quant à leur grand copain Pédro le cormoran, l’ami de toujours, il ne semble pas les reconnaître…
Parution : 03/10/2019 / EAN : 9782266294126 / Pages : 56 / Format : 225 x 285 mm / Prix : 10.70 €

Les P’tites Poules – Un poulailler dans les étoiles

Approcher les étoiles ! Depuis qu’il est sorti de son œuf, Carmélito, le petit poulet, ne rêve que de ça. En digne fils de Carméla, la poulette de La petite poule qui voulait voir la mer, rien ne peut l’abattre, ni la difficulté, ni les moqueries de Pédro le cormoran….
Parution : 03/10/2013 / EAN : 9782266189736 / Pages : 48 / Format : 225 x 285 mm / Prix : 10.70 €

Les P’tites Poules pop-up- Jean qui dort et Jean qui lit

Les petites poules sont tristes! Le rat Conteur, trop vieux, ne viendra plus leur raconter des histoires le soir, avant qu’elles aillent au nid. Un mystérieux Jean pourrait le remplacer… Oui, mais, des Jean, il en existe des centaines! L’astucieuse Carmen et son frère Carmélito, réussiront-ils à dénicher le bon?
Parution : 07/11/2019 / EAN : 9782266294133 / Format : 185 x 260 mm / Prix : 23.90 €