À la rencontre de l’association Désirdelire, la littérature en mouvement

Une association en Haute-Provence qui parle et (vous) fait parler de la littérature d’aujourd’hui. 

La présidente de l’association est Évelyne Sagnes.

Présidente-fondatrice de l’association Par sons et par mots (jusqu’en septembre 2020), active pendant dix ans sur le territoire des Alpes de Haute-Provence, avec des projets culturels menés avec les habitants. En charge de la programmation littéraire de l’association et modératrice des rencontres littéraires. Rédactrice d’un blog littéraire Tribunelivre

Bonjour Évelyne, pouvez-vous nous dire comment vous avez eu envie de créer Désirdelire ?

J’ai créé cette association il y a quelques mois (après une longue expérience dans une autre structure que j’avais aussi fondée), avec le désir de promouvoir la littérature d’aujourd’hui et la lecture, de faire connaître les auteurs, mais aussi les éditeurs et les traducteurs. Tous les acteurs du livre. Nous cherchons à établir des relations de proximité entre les publics et ces acteurs.

Quel est son but ?

Faire découvrir la littérature d’aujourd’hui, tous les acteurs du livre (auteur, traducteur, éditeur etc.), inciter à la lecture et impliquer les publics dans les actions. L’association organise des journées  avec les auteurs qu’elle invite : cette année le 10 avril avec Jadd Hilal et le 29 mai avec Arno Bertina. Avant leur venue des ateliers sont proposés. Pour cela nous travaillons avec d’autres associations : Le Labo des Histoires (pour les ateliers d’écriture créative avec les jeunes) et Le Paon Festival (pour les lectures mises en espace). Le jour de la rencontre, un échange s’instaure avec les participants qui restituent leur travail à cette occasion.

Nous avons également un partenariat avec les Correspondances de Manosque qui nous permet a minima de recevoir pour un événement l’auteur/l’autrice en résidence. 
Nous organisons enfin pour la première fois un atelier d’initiation à la traduction avec le CITL. 
Nous comptons inviter la directrice des éditions  Zulma, Laure Leroy,  chez qui notre autrice en résidence est éditée. C’est un partenariat avec une librairie.

Chaque année vous recevez un auteur en résidence. Qu’est-ce que cela signifie pour l’auteur ? Comment le sélectionnez vous ? Combien de temps vient-il ? Avec un but précis ?

L’auteur.e en résidence reste pendant deux mois sur le territoire (en 2021 à Reillanne – 04 en juin et septembre). Elle/il vient pour travailler sur une de ses créations en cours, dans un cadre différent, et assure une médiation culturelle que nous concevons ensemble. Pour cela, nous lui parlons des spécificités du territoire puisqu’il/elle devra s’insérer dans sa vie quotidienne et artistique. Nous invitons des auteur.e.s avec lesquels nous nous sentons des affinités littéraires et qui ont une vraie expérience du travail sur le terrain avec des publics divers.
Je précise que ces résidences sont possibles grâce au soutien de la DRAC.

Pouvez-vous nous présenter Laurence Vilaine, en résidence cette année ?

Nous connaissons Laurence Vilaine depuis plusieurs années. Nous avions été mises en relation par Pascal Jourdana, directeur de La Marelle à Marseille où Laurence avait été en résidence il y a quelques années. Le désir de travailler ensemble à un projet dans les Alpes de Haute-Provence s’est ainsi peu à peu dessiné et confirmé pour 2021. Elle a publié son troisième livre chez Zulma en août 2020, La Géante (j’en ai rendu compte sur desirdelire.fr)  

En temps de covid, comment organisez-vous vos activités ? En numérique ? En présentiel ?

Dès l’automne nous avons décidé de  décaler toutes nos actions et la résidence entre mars et octobre, dans l’espoir que les conditions sanitaires seraient plus favorables. Pour le moment c’est notre site qui est le lieu « vivant » de Désirdelire. Nous invitons ceux qui le souhaitent à participer à son animation. Nous mettons également en ligne des textes inédits que nous avons demandés à des auteurs déjà publiés (chez Actes Sud, Alma, Gallimard, le Nouvel Attila, Inculte etc.) : c’est une rubrique appelée « Carte blanche » Nous sommes très heureuses du succès qu’elle rencontre. C’est l’occasion encore de partager ces écritures toutes si différentes.

Évelyne, je crois que vous aviez un blog littéraire que vous avez laissé au profit de Désirdelire ? 

En effet, j’ai pour le moment laissé ce blog en pause. Les chroniques que je publie sont sur desirdelire.fr et parfois aussi sur mon blog Mediapart. Cela faisait beaucoup d’espaces d’expression ! 

Merci beaucoup pour cette attention portée à l’association Désirdelire !

Un grand merci Évelyne pour vos réponses.

Depuis cette semaine, l’association Désirdelire reprend sur son site une chronique de ce blog, dans la rubrique C’est à vous, Échos de blogs.

Merci Désirdelire car plus on parle des livres que l’on a aimé, plus on permet leur découverte par le plus grand nombre.

2 réflexions sur “À la rencontre de l’association Désirdelire, la littérature en mouvement

  1. Patricia bouchet janvier 22, 2021 / 09:21

    Partage, passage de passions, la lecture nous unit !! quel bel interview pour faire connaitre Désirdelire !!!

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