Rothko for ever….

Dernier week-end pour découvrir cette magnifique exposition à la Fondation Vuitton, dans le superbe bâtiment de Frank Gehry

Des mois que je voulais aller voir cette rétrospective, il était temps c’est le dernier week-end.
J’y ai passé l’après-midi de vendredi à écouter les jeunes médiateurs culturels qui proposent des micro visites, et à voir et découvrir les œuvres du début de cet artiste que j’avais appris à aimer lors de la rétrospective du musée d’Art Moderne de Paris en 1999.

Et comme il est possible de le faire, à revoir, une, deux, puis trois fois les différentes salles de la fondation qui font un état des lieux très complet et presque exhaustif de l’œuvre de cet artiste singulier.

Ne vous méprenez pas, ces aplats de couleurs n’ont rien d’ordinaire ni de facile. À les regarder sous tous les angles, de nouvelles couleurs, des teintes et des intonations apparaissent transformant ainsi notre vision de l’œuvre.
Si j’ai bien compris, il y a au moins une quarantaine de couches successives sur chaque toile.

Non ce n’est pas un fond uni, ni des aplats monochromes. Tout est émotion, couleur, vibration, tout vous parle, ou pas…

Je suis passée plusieurs fois dans les salles dédiées aux œuvres les plus sombres, et ma dernière visite avait totalement transformé ma façon de les appréhender. Comme si tout d’un coup la lumière émergeant du noir, du lie de vin ou du gris foncé et gris clair c’était faite plus évidente.

Déstabilisée au début par la salle « Black and Gray, Giacometti » toute en gris clair et foncé, je l’ai appréhendée avec l’homme qui marche de Giacometti et là tout était tellement évident.

Tout comme la salle Seagram Murals de la Tate Gallery, ma vision était sombre à ma première visite, et les couleurs apparaissaient avec force lors de mon dernier passage.

Rothko, un artiste qui au fond ne s’explique pas mais qui fait appel à nos émotions, notre vision de la vie, en noir, en jaune en rouge, un artiste que je ne manque jamais dans les différents musées que j’ai pu visiter, à New-York, Londres, Bilbao ou Paris.
Un artiste que j’ai encore envie de comprendre et dont les toiles m’émeuvent sans que je puise expliquer pourquoi.

Et vous ? Avez-vous vu cette expo ? Qu’en pensez vous ? Que pensez-vous de cet artiste ?

Où : Fondation Vuitton

Fondation Louis Vuitton 8 av. du Mahatma Gandhi
Ouvert pour le dernier week-end de 09h à 21h

Théophile-Alexandre Steinlen L’exposition du centenaire, Musée de Montmartre

« Tout vient du peuple, tout sort du peuple et nous ne sommes que ses porte-voix… »

C’est au Musée de Montmartre jusqu’au 11 février 2024, une exposition consacrée à Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), artiste emblématique de Montmartre à la fin du XIXe siècle, elle marque le centenaire de sa disparition.

Un artiste que j’avais découvert grâce à l’excellent roman Minuit Montmartre, de Julien Delmaire.

Artiste inclassable dessinateur, graveur, peintre et sculpteur, son œuvre semble guidée par un seul leitmotiv, la liberté. Ce que l’on a voulu nous faire ressentir par les choix des œuvres présentées est essentiellement son engagement.

En parcourant les salles, on découvre à quel point l’artiste a associé l’art et le politique, et de ce fait est devenu un témoin fidèle mais surtout critique de son époque. Il utilise toutes sortes de techniques, presse illustrée, art du livre, affiche et tableau, mais aussi le nu et le paysage. Il s’intéresse autant aux hommes qu’aux félins, personnages emblématiques de son œuvre. il réalise une véritable typologie des travailleurs, Paysans, blanchisseuses, porteuses de pain, terrassiers, charretiers, mineurs, trieuses de charbon. Mais il peint aussi de nombreuses prostituées, il sembler jouer sur l’ambiguïté du statut de ces femmes sans nom. Ses croquis pris sur le vif, par exemple dans la prison de femmes de Saint-Lazare, deviennent de véritables enquêtes de terrain et un témoignage réaliste de son temps.

Une centaine d’œuvres ont exposées, en particulier des toiles, moins connues en général que les affiches par exemple, selon un parcours thématique

Suivant le fil conducteur de l’art social, le parcours est organisé en trois principaux mouvements : Montmartre et le Chat Noir ; le peuple comme sujet et but de l’art ; enfin, entre peinture d’histoire et nus intimes, le rapport aux genres classiques de l’histoire de l’art, toujours au service d’une vision politique de l’art.

Ah, et je dois être vraiment malchanceuse, car une fois de plus le Café Renoir était fermé ! Décidément, je comptais m’y arrêter, mais impossible comme à chacune de mes visites de ce musée, c’est bien dommage.

 : Musée de Montmartre 12 rue Cortot, Paris, 18
Quand : jusqu’au 11 février 2024

Berthe Morisot et l’art du XVIIIe siècle

Soixante-cinq œuvres, de nombreuses œuvres de Berthe Morizot, mais également de ceux qui l’ont inspirée, provenant de musées français et étrangers et de collections particulières sont réunies pour la première fois.

Elles permettent de mettre en lumière les liens qui unissent l’œuvre de la première femme impressionniste, Berthe Morisot (1841-1895) à l’art d’Antoine Watteau (1684-1721), François Boucher (1703-1770), Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) ou encore Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783).

Un lien qui est fait non seulement en relation avec les œuvres de l’artiste, mais surtout en s’appuyant sur une analyse de sources inédites, correspondances, carnets de notes de Berthe Morisot et de son époux Eugène Manet et de leur entourage, coupures de presse, etc.

L’exposition apporte un éclairage nouveau sur un sujet souvent évoqué sans pour autant avoir fait l’objet d’une recherche dédiée et exhaustive. Si contrairement à ce qui a été souvent évoqué (et que pour ma part j’ai découvert lors de cette exposition), Berthe Morisot n’est pas l’arrière-petite-nièce de Fragonard et n’entretenait aucun lien de parenté avec ce dernier, l’exposition met cependant l’accent sur ses diverses affinités artistiques, dont celle qu’elle entretenait particulièrement avec l’œuvre de Fragonard.

Où : Musée Martmottan Monet, 2, RUE LOUIS-BOILLY, PARIS
Quand : jusqu’au 03 mars 2024

Gertrude Stein et Pablo Picasso, musée du Luxembourg

À l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de la mort de Picasso

Une exposition au musée du Luxembourg réuni ces deux artistes qui ont posé les bases du cubisme, et laissé leur empreinte sur les mouvements artistiques du XXe siècle. L’exposition revient sur l’amitié hors norme qui avait réuni ces deux icônes de l’art.

Gertrude Stein (1874-1946), une immigrée juive américaine, à la fois écrivaine, poète et esthète, s’installe à Paris dès 1903 peu après l’arrivée de Picasso, alors jeune artiste.

Elle est étrangement moderne cette expo sur Gertrude Stein qui m’a surtout permis de découvrir la poésie et l’écriture de cette grande collectionneuse à la personnalité singulière et affirmée. À travers elle, le visiteur replonge dans un siècle d’art, de poésie, de musique et de théâtre.

On peut même entendre sa voix déclamer ses textes. Émouvant.

Ici l’expo met en avant sa relation avec Picasso, deux étrangers dans le Paris de leur époque, mais c’est dans une toute petite partie de l’exposition.
De nombreux autres artistes contemporains sont aussi présents, comme Henri Matisse, Juan Gris, Marcel Duchamp, Jasper Johns, Andy Warhol, Bruce Nauman, Carl Andre, Joseph Kosuth, Hanne Darboven, Glenn Ligon, John Cage, Bob Wilson, Gary Hill ou encore Philip Glass.

Beaucoup de films à voir, il est nécessaire de prévoir au moins 50 minutes pour les principales projections, sinon c’est dommage.

Où : Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006 Paris
Quand : jusqu’au 28 janvier 2024, Tous les jours, de 10h30 à 19h,  Nocturne le lundi jusqu’à 22h

Nicolas de Staël, musée d’Art Moderne de la ville de Paris

La beauté mes amis, la beauté sauve le monde.
Venez, je vous emmène avec moi revoir ces magnifiques toiles et ces couleurs éclatantes, celles des tableaux que l’on peut voir quelques jours encore au musée d’art moderne de la ville de Paris

Chez Nicolas de Staël, avant la couleur était le trait.
Crayon, feutre noir, fin, décidé, minimaliste pour exprimer l’objet ou la personne, mais toujours tellement beau.

C’est beau, il faut prendre son temps et ne plus voir autour de soi tout ce monde qui a décidé de faire comme vous et est aussi venu en nombre découvrir l’œuvre de cet artiste disparu si jeune.
C’est magique, coloré, éclatant de luminosité, cela vous prend et vous interpelle tant ce qui est présenté semble tout droit sorti du cœur et de la tête de l’artiste.
Les amas de peinture sur les toiles sont parfois impressionnants, les couleurs éclatantes encore et toujours, et l’évolution dans la façon de peindre bien mis en valeur par le parti prix d’une présentation chronologique de l’œuvre.

Êtes vous allé voir cette exposition ? De beaux exemples de tous formats à découvrir en parcourant les salles de cette exposition du MAM.

On peut aussi lire à cette occasion le livre inédit publié chez Arléa « Le voyage au Maroc » de Nicolas de Staël.

Où : Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Quand : jusqu’au 21 janvier 2024

Le Musée d’Art Moderne de Paris consacre une grande rétrospective à Nicolas de Staël (1914-1955), figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre. Vingt ans après celle organisée par le Centre Pompidou en 2003, l’exposition propose un nouveau regard sur le travail de l’artiste, en tirant parti d’expositions thématiques plus récentes ayant mis en lumière certains aspects méconnus de sa carrière (Antibes en 2014, Le Havre en 2014, Aix-en-Provence en 2018).

Yayoi Kusama, Paris 2023

« Que veut dire « vivre la vie »? Je me perds dans cette pensée chaque fois que je crée une œuvre d’art »

J’hésite encore à aller voir l’expo qui est actuellement au Musée Guggenheim de Bilbao « Yayoi Kusama : de 1945 a aujourd’hui ».

Mais j’ai pris le temps de tourner autour de sa sculpture monumentale devant le siège de Louis Vuitton, en face de la Samaritaine au Pont Neuf, lors de mon dernier séjour à Paris.
L’artiste et écrivaine japonaise Yayoi Kusama s’expose en monumental, vous ne pouvez pas la louper c’est sûr.

Si elle collabore à la nouvelle collection de la marque, avec environ 400 pièces, une collection appelée « Creating infinity » qui porte cette touche si caractéristique de l’artiste, elle est surtout connue pour ses œuvres insolites aux pois colorés.

Deux façades dans Paris portent sa signature, celle-ci et la boutique des champs élysées.

Cette prêtresse de l’art conceptuel est reconnue dans le monde pour ses œuvres avant-gardistes. J’avoue que pour ma part, je l’ai réellement découverte à cette occasion…

Alors, vous aimez ?
Vous l’avez vue ?
Vous aimeriez voir une expo ? Dites moi tout !
Si je vais à Bilbao c’est sûr je vous en reparlerai. Ce serait un moyen de vraiment mieux la découvrir.

Basquiat X Warhol à quatre mains, Fondation Louis Vuitton

J’ai vraiment découvert les œuvres de Jean-Michel Basquiat lors de ma visite de l’exposition qui lui avait été consacrée au musée d’art moderne de Paris en 2011.

Depuis, il y avait eu celle de la fondation Vuitton en 2018, puis celle-ci consacrée aux années 1984 à 1985, pendant lesquelles Jean-Michel Basquiat (1960-1988) et Andy Warhol (1928-1987) ont réalisé près de 160 toiles ensemble.

A quatre mains présente certaines des plus grandes toiles des deux artistes. C’est aussi la plus importante jamais consacrée à cette période singulière, avec plus de trois cents œuvres et documents, des œuvres individuelles de chacun, et surtout quatre-vingts toiles qu’ils ont signées ensemble.

Ainsi que des travaux de Michael Halsband, Keith Haring, Jenny Holzer, Kenny Scharf… qui présentent bien aux visiteurs le downtown artistique new-yorkais des années 1980.

J’ai eu le plaisir de découvrir cette exposition avec mes petits-fils. Ils ont aimé et essayaient de retrouver dans chaque œuvre la patte de l’un ou l’autre artiste, comme par exemple les logos de célèbres marques américaines des années 80 pour Warhol et les couronnes ou le © de Basquiat. L’exposition est assez longue mais ils ont été passionnés jusqu’au bout, quel bonheur de partager ça avec eux ! Ils ont suivi le guide fourni par la fondation Vuitton pour les jeunes et ont participé à certains jeux avec bonheur, en particulier celui des attitudes à deviner face à la toile de 10 mètres de African Mask.

« Je dessine d’abord, et ensuite je peins comme Jean-Michel. Je pense que les peintures que nous faisons ensemble sont meilleures quand on ne sait pas qui a fait quoi » Andy Warhol

« Andy commençait la plupart des peintures. Il mettait quelque chose de très reconnaissable, le logo d’une marque, et d’une certaine façon je le défigurais. Ensuite, j’essayais de le faire revenir, je voulais qu’il peigne encore » Jean-Michel Basquiat

D’origine portoricaine et haïtienne, Jean-Michel Basquiat est né en 1960 à Brooklyn (État de New York) et mort à New York en 1988 d’une overdose à l’âge de vingt-sept ans. Il appartient à la génération des graffiteurs du New York à la fin des années 70.

Andy Warhol est né le 6 août à Pittsburgh, Pennsylvanie.

Ce que dit la fondation Vuitton :

Jean-Michel Basquiat (1960-1988) disait avoir travaillé sur « un million de toiles » avec Andy Warhol (1928-1987). La vérité est plus proche de 160, mais le chiffre reste considérable au regard au regard des formats réalisés et de la brièveté de leur collaboration, de 1983 à 1985.

Basquiat et Warhol ont signé ensemble des toiles figurant parmi les plus grandes qu’ils aient jamais réalisées, parfois aussi parmi les plus étonnantes. Les « plus réussies » disait Warhol sont celles où « on ne peut pas dire qui a fait quoi ». En parcourant les quatre niveaux de la Fondation Louis Vuitton, le visiteur est témoin de ce dialogue unique, mené par pinceaux interposés.

Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol se rencontrent formellement pour la première fois en octobre 1982, à l’instigation de leur galeriste commun Bruno Bischofberger. Presque deux générations les séparent, mais l’entente est immédiate.

Après cette quinzaine d’œuvres à trois, Basquiat et Warhol poursuivent leur collaboration avec enthousiasme et complicité, à un rythme presque quotidien. L’énergie et la force de leurs échanges incessants conduiront les visiteurs tout au long du parcours dans la totalité des galeries de la Fondation rythmé par des œuvres capitales telles que la sculpture monumentale Ten Punching Bags (Last Supper) ou la toile de 10 mètres de African Mask.

Basquiat admire Warhol comme un aîné, un personnage clé du monde de l’art, initiateur d’un langage inédit et d’un rapport original à la culture populaire. En retour, Warhol trouve chez Basquiat un intérêt renouvelé pour la peinture. Avec lui, il se remet à peindre manuellement, à très grande échelle. Les sujets de Warhol (titres de presse, logos de General Electric, de la Paramount, des Jeux Olympiques) servent de structure à de véritables séries qui scandent le parcours.

Où : Fondation Louis Vuitton, Paris
Quand : jusqu’au 28 août

La Fabrique de l’Opéra du Capitole, Couvent des Jacobins


Dans la très belle et immense salle du réfectoire qui date de 1303, l’un des plus vaste réfectoire monastique de l’époque médiévale, on peut visiter cette belle exposition.


Il faut savoir que de 1954 à 1981, les ateliers de l’opéra national du Capitole se sont installés dans le réfectoire du couvent.

L’exposition permet d’appréhender la multiplicité de savoir-faire et d’artisans qui préparent les différents ballets et les opéras du Capitole. Costumes, décors, perruques, accessoires divers, meubles, du plus  petit au plus grand un large éventail de création est présenté aux visiteurs.

Plus de 150 pièces qui représentent un large éventail de ce savoir-faire des métiers de la création. Des dentelles, des costumes, des boutons ou des broderies, des chevaux plus vrais que nature, des mannequins, quelques sièges dans lesquels il est autorisé de s’asseoir, tout porte au rêve. Tout cela permet de réaliser le travail, la minutie, le professionnalisme de tous les artisans qui sont derrière ces scènes qui font rêver sans que l’on réalise le travail qui a été englouti pour arriver à ce résultat.

Les pièces présentées viennent d’opéras tel que Casse-Noisette, Rusalka, Ariane à Naxos ou même La Walkyrie.

J’ai eu le plaisir de découvrir cette exposition avec ma sœur et notre petite maman qui s’est magistralement installée dans quelques sièges pour se reposer pendant que nous prenions le temps de voir les détails de tout ce qui est proposé ici.

Exposition à voir au Couvent des Jacobins à Toulouse jusqu’au 24 septembre.

Sarah Bernhardt, Et la femme créa la star au Musée du Petit Palais

Plus de 400 œuvres sont exposées au Petit Palais pour retracer la vie et la carrière de Sarah Bernhardt (1844-1923).

Si elle fut l’interprète mythique de grands dramaturges tels que Racine, Shakespeare ou Edmond Rostand, Jean Cocteau disait surtout qu’elle était un « monstre sacré ».

L’exposition revient sur ses plus grands rôles en présentant ses costumes de scène, des photographies, des tableaux, des affiches, dont les fabuleuses affiches créés par Mucha.

Mais il ne faut pas oublier que sa voix (que l’on peut écouter ici) sa diction si caractéristique, sa gestuelle et sa silhouette et sa coiffure ont fasciné aussi bien le public que le milieu artistique et littéraire qui lui voua de son temps un véritable culte.

Le Petit Palais consacre cette exposition à l’artiste complète qu’elle était, comédienne mais aussi peintre et sculptrice de talent, elle était une star avant même que le mot existe.

J’ai régulièrement admiré le grand portrait peint par son ami Georges Clairin dans les collections permanentes du musée. On peut le voir ici avec de nombreux autres portraits réalisés par les artistes de son temps et par son amie.

Mais aussi et surtout j’ai apprécié de découvrir les peintures et plusieurs sculptures qu’elle a réalisées.

Quel talent ! Que de talents ! Une partie de l’exposition explique bien cet aspect moins connu de l’artiste, son activité de peintre, d’écrivaine et de sculptrice.

Enfin, j’ai aimé découvrir de nombreux objets qui étaient dans son intérieur, tout comme des pièces de sa garde-robe, permettant d’approcher Sarah Bernhardt au plus près de sa vie intime et de ses goûts.

Une très belle exposition que je vous conseille vivement si vous allez à Paris cet été.

Kimono, musée du Quai Branly jacques Chirac



Plus de 200 kimonos, anciens et plus modernes, mais aussi objets, gravures, etc. sont là pour nous raconter l’histoire de ce vêtement emblématique porté au Japon depuis le XVIIe siècle.
Un kimono est toujours en forme de T, sa diversité vient du choix des matières, broderies, accessoires associés.
On peut d’ailleurs voir dans cette expo une grande variété de tissus, soieries, cotons, et de somptueuses broderies.
Mais aussi techniques de teinture particulières, comme le Kanoko shibori, ou couleurs extravagantes à base de pigments naturels.

Vêtements aussi bien féminin que masculin, porté à tout âge, y compris par les enfants. Il existe depuis plus de 1000 ans.
Ici, on peut voir des vêtements de l’époque Edo, de 1603 à 1868 jusqu’à aujourd’hui.

S’il est un vêtement emblématique de l’histoire du Japon, il est également toujours d’actualité.

On peut voir des pièces rares comme un kimono fabriqué par Kunihiko Moriguchi, mais aussi Yves Saint Laurent, John Galliano, etc. car il est toujours une source d’inspiration pour les grands couturiers.

L’expo est magnifique. Réservation obligatoire, mais l’un des avantages de ce musée c’est que le billet dure toute la journée y compris si vous sortez. Je suis donc allée voir les blacks Indians le matin avec mon petit fils, et suis retournée seule l’après-midi voir cette somptueuse exposition.

Où : musée du Quai Branly jacques Chirac

Quand : jusqu’au 28 mai.