Je chante et la montagne danse, Irene Solà

Un roman étrange qui mêle le présent et les légendes, les hommes et les animaux, les femmes et les sorcières

Dans les Pyrénées catalanes, les légendes ont la vie belle, la forêt, les montagnes, les bêtes, tiennent une place prépondérante dans tous les villages y compris et surtout sans doute les plus reculés.
Sió est mariée à Domènec mais celui-ci meurt un soir d’orage frappé par la foudre. C’est sa femme et ses enfants que l’on va suivre tout au long de ces chapitres où alternent la vie et la mort, le cycle normal des hommes mais parfois perturbé par les éléments comme la foudre, ou le hasard malheureux comme cette balle destinée au chevreuil et qui tue l’ami de toujours.

L’écriture, ou du moins sa traduction, donne une impression étrange de ce roman écrit au temps présent avec les éléments de la modernité, téléphone, réseaux, etc. et la place des éléments de sorcellerie et du surnaturel, qui s’entremêlent avec une facilité et une évidence qui donnent un rythme et un effet très particulier à cette histoire.

Ce ne sera pas forcément un grand souvenir de lecture, et pourtant j’ai trouvé cette écriture très singulière intéressante. À replacer dans un contexte sans doute, celui de l’importance des traditions et des croyances dans cette région de l’Espagne si proche de nous.

Catalogue éditeur : Seuil

Dans un village perché en haut des Pyrénées, on conserve la mémoire des drames familiaux, des persécutions guidées par l’ignorance, des exécutions sommaires de la guerre civile. Mais rien, jamais, ne vient altérer la profonde beauté du lieu, terre propice à l’imagination, à la poésie, aux histoires transmises de génération en génération.

Chaque voix raconte : d’abord les nuages et l’éclair qui foudroya Domènec, le paysan poète. Puis Dolceta, qui ne peut s’empêcher de rire lorsqu’elle se rappelle avoir été pendue pour sorcellerie. Sió, qui dut s’occuper seule de ses deux enfants. Puis les trompettes de la mort qui annoncent l’immuabilité du cycle de la vie. Le chevreuil, l’ours, la femme amoureuse, l’homme blessé par balle, et les autres.

Dans ce lieu hors du temps, amitiés, mariages, deuils, naissances s’entrelacent au fil des saisons.

Ode à la puissance de la nature, Je chante et la montagne danse mêle les légendes et le folklore catalans aux histoires bien réelles de ceux qui habitent ce lieu protégé par ses montagnes. Aussi limpide que poétique, la langue d’Irene Solà est un doux murmure qui enveloppe, transporte et résonne longtemps.

Traduit par : Edmond Raillard

Date de parution 13/05/2022 / 21.00 € / 224 pages / EAN 9782021460650

La Normandie se découvre, Dominique Krauskopf

Un grand livre qui ressemble d’avantage à une revue luxueuse, très agréable à feuilleter.

On y trouve des adresses, c’est illustré de 150 photos qui donnent envie, et les lieux plus ou moins connus ponctuent notre découverte de cette belle région dans laquelle j’aime tant aller depuis des années. Car en Normandie il y a toujours quelque lieu, ville, village, à découvrir, quelque bonne chose à déguster, quelque site insolite à parcourir. La diversité des paysages, la richesse de la région, aussi bien aujourd’hui qu’à travers l’histoire, en font une région incontournable.

Quelle soit culturelle, gourmande, touristique ou entrepreneuriale, insolite ou secrète, la Normandie nous appelle et nous adorons lui répondre.

Bien sûr, les choix sont ceux de l’auteur et on aimerait parfois voir d’avantage d’adresses insolites, de lieux méconnus, mais les photos sont belles et nous rappellent qu’il faut aller voir pour mieux découvrir cette région de France hospitalière, belle et verdoyante.

Catalogue éditeur : Charles Corlet

« La Normandie existe ainsi, et elle existe aussi loin de tous ces clichés. Elle sait être créative, secrète, insolite et bien entendu gourmande. Dans ce livre splendide, vous découvrirez la rencontre merveilleuse entre un territoire et ceux qui le font vivre. Les paysages, magnifiquement photographiés, sont comme autant d’écrins à une trentaine d’extraordinaires trajectoires de vie ». Michel Bussi

Peu de régions en Europe bénéficient d’une notoriété comparable à celle de la Normandie. Au fil des pages de cet ouvrage richement illustré découvrez les talents normands, des hommes et des femmes issus de tous les horizons. Retrouvez des portraits de personnages remarquables, des sites confidentiels, des lieux insolites, le savoir-faire de pointe et l’excellence. Dominique Krauskopf a grandi en Normandie. Rédacteur en chef du portail Voyager-magazine.fr, bien qu’attiré par les voyages au long cours et les grands sites naturels de la planète, il garde toujours un œil sur ceux qui bougent et font l’actualité de la Normandie. Date de parution 29/04/2022 / 26,00€ /

Les envolés, Étienne Kern

Un incroyable fait divers aussi émouvant que déstabilisant

Le 4 février 1912, un homme se présente à l’aube au pied de la tour Eiffel. Il a obtenu de la préfecture l’autorisation de faire un essai de saut avec un parachute de son invention, saut qui sera effectué par un mannequin. Mais ce matin-là, Franz Reichelt décide qu’il sera le seul à tester sa création, qu’il se jettera des cinquante-sept mètres du premier étage de la tour.

Aucun suspense quant à l’issue de ce saut, ce sera hélas le premier mort filmé de l’histoire du cinématographe. Comment en est-il arrivé là ? Qui est-il ? Et pourquoi en parler aujourd’hui dans ce roman ?

Subjugué par le photos de cet homme qui pose dans un étrange costume bouffant, avec des coutures, des armatures, et du tissus à ne plus savoir qu’en faire, Étienne Kern tente de comprendre qui il était et qu’elle idée folle lui est passée par la tête pour aboutir à ce jour funeste du 4 février.

M., une amie de l’auteur, souffre d’une maladie grave. Il sont très liés, pourtant c’est par un tiers qu’il apprend qu’elle s’est jetée de son balcon pour en finir avec cette vie de souffrance.

Ces deux envolés deviennent alors le fil conducteur de ce roman singulier.

Franz Reichelt est arrivé d’un village près de Prague en Bohème. Issu d’une famille de cordonniers, c’est la couture qui le séduit. Rapidement il fait ses classes puis installe son atelier en France, près de l’Opéra, à Paris. Franz était l’ami d’Antonio, un créateur comme lui. Arrivé d’Espagne, il a enduré lui aussi la méfiance des français envers les émigrés. Tout les rapproche tant qu’ils deviennent amis. Mais un jour, Antonio se prend d’amour et de passion pour les aéroplanes, ces drôles d’engins volants dont on parle de plus en plus et pour lesquels les expériences les plus dingues sont menées par des fous qui n’ont peur de rien. De couturier expérimenté, reconnu et raisonnable, Antonio devient rapidement un expérimentateur aussi dément que les autres, jusqu’au jour où il décède dans son avion, alors qu’Emma, sa jeune épouse, vient de mettre au monde leur fillette.

Emma, jeune veuve et maman de la petite Rose arrive à Paris dans l’ex atelier de son époux,. Elle y trouve du travail. Elle rencontre Franz. Une relation plus intime se noue entre eux. Pour lui plaire, il cherche à réaliser le parachute qui aurait pu sauver la vie de son ami. Lorsqu’un concours est lancé pour récompenser l’inventeur du parachute idéal, Franz se jette dans la compétition. Puis expérimente son invention.

L’auteur pose de nombreuses questions. Pourquoi cet homme qui paraissait sensé décide ce jour-là de tenter lui même le saut qui causera sa perte ? Pourquoi personne dans son entourage n’a essayé de l’en empêcher ? Quelle folie prend ainsi ces hommes qui ont tenté l’impossible pour voler, créer ces merveilleuse machines qui paraissent folles aujourd’hui mais qui ont été les précurseurs de l’aviation contemporaine ?

Le questionnement est intéressant, tout comme le parti pris d’évoquer ces inventeurs pas toujours heureux. J’ai aimé découvrir la folie et le désespoir qui se mêlent à la joie de la réussite.

J’ai aimé découvrir ce personnage totalement fou, qui n’a pas hésité une seconde avant de s’élancer vers sa mort. Ah, si seulement on pouvait savoir ce qu’il a pensé pendant ces quelques secondes avant sa fin annoncée.

Le parallèle avec M., l’amie disparue est émouvant et interpelle. Qui sont ces envolés et comment en arrivent-ils là ? Un roman aussi bouleversant que triste, étonnant qu’instructif, qui m’a donné envie d’aller chercher des informations sur Franz et les autres merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines. Il y a une grande poésie dans ces lignes. L’alternance entre le récit intime de la relation à l’amie, les recherches pour se rapprocher de Franz sans jamais avoir pu le rencontrer, et la façon dont Étienne Kern se l’est approprié pour nous en restituer les sentiments et les interrogations m’a particulièrement séduite.

Un roman de la sélection 2022 des 68 premières fois

Catalogue édieur : Gallimard

4 février 1912. Le jour se lève à peine. Entourés d’une petite foule de badauds, deux reporters commencent à filmer. Là-haut, au premier étage de la tour Eiffel, un homme pose le pied sur la rambarde. Il veut essayer son invention, un parachute. On l’a prévenu : il n’a aucune chance. Acte d’amour ? Geste fou, désespéré ? Il a un rêve et nul ne pourra l’arrêter. Sa mort est l’une des premières qu’ait saisies une caméra.
Hanté par les images de cette chute, Étienne Kern mêle à l’histoire vraie de Franz Reichelt, tailleur pour dames venu de Bohême, le souvenir de ses propres disparus.
Du Paris joyeux de la Belle Époque à celui d’aujourd’hui, entre foi dans le progrès et tentation du désastre, ce premier roman au charme puissant questionne la part d’espoir que chacun porte en soi, et l’empreinte laissée par ceux qui se sont envolés.

Parution : 26-08-2021 / 160 pages, 140 x 205 mm / ISBN : 9782072920820 / 16,00 €

Ainsi sera-t-il, Sandrine Destombes

Quand la commissaire mène l’enquête à un rythme d’enfer

La commissaire Max Letellier est sonnée depuis que son collègue et amoureux Fabio est dans le coma. Tous ses collègues et son supérieur sont attentifs à son bien-être et souhaitent qu’elle puisse retrouver une forme de sérénité avant de revenir au bureau.

Après quelques jours au vert pour récupérer elle décide pourtant de reprendre du service. C’est la seule solution pour ne pas devenir folle, se lancer à corps perdu dans le travail. Elle veut d’abord trouver qui a tiré sur Fabio, le laissant entre la vie et la mort avec une balle dans la tête, puis consciencieusement mener l’enquête qu’on lui a confiée pour comprendre d’où vient et ce qu’il est arrivé à ce jogger qui a eu une crise cardiaque pendant son exercice du mardi.

Les deux enquêtes menées en parallèle avec ses équipes nous entraînent à un rythme fou dans les bas fonds des mafias russes, mais aussi dans le milieu très fermé des traditionalistes catholiques à travers la vie d’une prêtre qui semble-t-il a oublié depuis longtemps ses vœux de chasteté.

C’est rythmé, ça pulse et c’est aussi assez réaliste pour embarquer le lecteur à toute allure sans lui laisser le temps ni de souffler ni de poser son bouquin ! Première lecture de cette autrice que j’ai bien envie de retrouver très vite. 

Catalogue éditeur : Hugo Publishing

Alors que le commandant Fabio Cavalli se trouve entre la vie et la mort, Maxime Tellier et son équipe sont bien décidés à mettre la main sur celui qui a tiré sur leur ami et confrère.
En parallèle, malgré les pressions du diocèse, ils tentent de mener à bien une enquête sur le meurtre d’un prêtre qui avait plus d’une pratique à cacher.
Maxime Tellier trouvera tout de même le temps de répondre à l’appel de détresse de ses amis, les Gouvier, installés en Normandie. Le temps d’un week-end, elle cherchera à résoudre une affaire non classée, vieille de quinze ans.
Plongée au cœur de ces trois enquêtes, Maxime Tellier n’aura qu’un seul et même but : découvrir la vérité.

Parution 07/10/2021/ ISBN papier : 9782755691818 / prix : 7,50€

Seul pour tuer Hitler, Jean-Baptiste Naudet

Cet homme qui a voulu tuer Hitler, ou quand la narrative non fiction se lit comme un roman

En novembre 1938 un homme seul tente d’assassiner le Führer. Ce jeune suisse, ancien séminariste de 22 ans est prêt à tout pour parvenir à ses fins, au risque d’y laisser la vie.

Pendant ses années au séminaire, Marcel Bauvaud a appartenu à la confrérie du mystère. C’est une association quasi secrète de jeunes très motivés pour asseoir le pouvoir et la force du catholicisme. Et les agissement du Führer en ces années 1936 sont contraires aux préceptes de leur religion, il convient donc de l’empêcher d’agir par tous les moyens. Et quel autre moyen serait plus efficace que la mort.

Marcel Bauvaud est un jeune homme intrinsèquement bon qui refuse de faire le mal et veut appliquer à la lettre les commandements, mais dans le cas qui l’intéresse, tuer un futur assassin, est-ce réellement une faute ? En tout cas, si c’en est une, il est prêt à l’assumer.

Après avoir quitté le séminaire, la rigueur et l’ordre ne sont plus ses priorités, et sur les injonctions de son amis le délirant Marcel Gerbohay qui se prend parfois pour un rescapé du massacre de la famille du Tsar, il décide de partir accomplir son destin. Il quitte Neuchâtel et le voilà en Allemagne, de Munich à Berlin, de Baden-Baden à Berchtesgaden, il traque le petit caporal qui foule aux pieds l’Église catholique, l’humanisme, le pacifisme, l’indépendance de la Suisse.

Son échec sera cuisant, il sera arrêté, torturé puis condamné à mort par la très efficace Gestapo qui protège comme une louve la vie de son führer.

Il faut dire que Hitler a été la cible de nombreuses tentatives d’assassinat hélas non abouties. Pourtant celle-ci est longtemps restée inconnue, le silence qui a été fait au moment des faits a longtemps perduré, y compris en Suisse.

À partir d’éléments d’archives, Jean-Baptiste Naudet construit un récit prenant qui restitue le contexte de l’époque et le destin de Maurice Bavaud. C’est tout à fait passionnant, parfois dur, mais tellement vrai. Une véritable leçon à la fois de courage et d’inconscience. Ce récit se lit comme un roman, se vit comme un moment d’Histoire. De plus, comment ne pas lui trouver d’écho dans l’actualité internationale.

Catalogue éditeur : éditions Novice

Un homme seul va tenter de tuer Hitler. Un homme isolé, désintéressé qui, de sa propre initiative, sans rien dire à personne, sans aide aucune, a décidé d’éliminer le Führer. Pendant des semaines, il va traquer le dictateur dans une Allemagne nazie quadrillée par la Gestapo. Inspiré par sa foi catholique, cet ancien séminariste est prêt à tout, y compris à sacrifier sa vie.

172 pages ; 200 x 130 cm ; broché / ISBN 978-2-492301-07-0 / EAN 9782492301070 / 17,90 €

Aux amours, Loïc Demey

à bien y réfléchir, les rêveries ne vont pas à la ligne, d’une pensée dépend une autre pensée, une action laisse la place à la prochaine

De la même façon, les pensées du narrateur naviguent vers elle, ou elles, cette femme, cette autre, toutes ces femmes qu’il attend, qu’il espère, qu’il invente, se crée, s’imagine, découvre, comprend, écoute, aime, sent, touche, caresse, toutes celles qui sont, seront, ont été, celle qui enfin, peut-être, sans doute, le comprendra, l’aimera, l’espère à son tour, belle, insignifiante, quelconque, gracieuse, jolie, grande, petite, sublime, qu’importe pourvu que ce soit elle.

Quel étonnant roman, poème, livre, qui se lit sans point ni virgule, sans respiration ni ponctuation, qui se vit, se respire, s’essouffle, s’espère ou se désespère, qui dit, qui rêve, qui cherche, qui découvre, qui attend.

Espoir, espérance, point de suspension et d’interrogation…

Un roman de la sélection 2022 des 68 premières fois

Catalogue éditeur : Buchet-Chastel

.. demain vos paroles, votre visage et votre silhouette se seront effacés alors je vous inventerai encore, je vous chercherai encore, je vous attendrai ailleurs et nous nous retrouverons comme si jamais nous ne nous étions quittés, vous serez une autre déambulant dans une nouvelle histoire, la même mais au coeur d’une scène différente que je façonne, inlassablement, jusqu’à ce que vous consentiez à m’apparaître…

Un homme attend une femme qui ne vient pas. Il se lance à sa poursuite en empruntant le chemin des rêveries.

Date de parution : 11/03/2021 / Prix : 12,00 € / Format : 112p. / ISBN : 978-2-283-03461-3

Les tribulations d’un reporter randonneur, récits pyrénéens, Patrice Teisseire-Dufour

Bien que je n’ai pas encore repris les randonnées dans les Pyrénées, car en fait l’été et le temps des balades sont encore loin même si le temps est incroyablement chaud et beau, je me suis régalée à lire ces récits.

Alors j’ai embarqué dans les montagnes, les gîtes, les villages. Transhumance, soupe chaude qui refroidit pendant que les bavards échangent sur les bonnes idées de balades, cabanes et bergers, oiseaux de nuit ou isards, tous sont là.

Ariège, Catalogne, Béarn ou Pyrénées-Orientales, l’auteur nous emmène partout où ses chaussures de marche l’ont entraîné, et je pars avec lui dans ces montagnes si belles que j’aurai bien envie de vous y entraîner à mon tour.

Lorsque j’ai fait une grande balade en passant par Jaca, en Espagne, avec un retour par la Pierre Saint Martin, ce livre m’a accompagnée.

N’hésitez pas à vous y plonger avant vos vacances à la montagne, que vous alliez dans les Pyrénées ou ailleurs. Une lecture qui vous mettra joyeusement du baume au cœur en attendant de gravir ces montagnes et de découvrir tous ces beaux paysages.

Ce que j’ai aimé ? Les courts récits de ces événements décrits avec beaucoup d’humour et de réalisme, en une ou deux pages, juste ce qu’il faut pour tout dire et nous faire sourire.

Catalogue éditeur : éditions Sud-Ouest

Bienvenue en plein périple de l’humour et du hasard, à la découverte de la face cachée du métier de reporter randonneur !

Au-delà de la réussite de l’ascension, de la beauté des paysages, ce qui fait le sel de l’aventure, c’est… l’imprévu, le cocasse, parfois l’erreur ou la poisse… Bref, tout ce qui peut dérailler durant la progression d’un reportage en montagne.

Patrice Teisseire-Dufour s’amuse à dévoiler l’envers du décor, les secrets de son étonnante profession. Les anecdotes sont courtes, prêtes à être contées, et se dégusteront au coin du feu après une bonne randonnée.

17,90 € / Pages 160 / ISBN978-2-8177-0875-1