Garçon au coq noir, Stefanie vor Schulte

Un conte singulier, une dystopie sur le bien et le mal

Dans un monde et une époque qui ne seront jamais cités, Martin est un enfant différent, brillant, intelligent, et doté d’une humanité hors du commun. Il a survécu miraculeusement au massacre de sa famille, et erre dans le village en guenilles, souvent affamé. Il est tellement plus intelligent que tous les villageois qui l’entourent qu’il le craignent tous.

Il vit avec un coq noir toujours fiché sur son épaule, et nul ne sait lequel protège l’autre de l’enfant ou de la volaille. En tout cas chacun soutient l’autre face à la cruauté du monde qui les entoure.

Un jour, un peintre arrive au village. Il est venu répondre à une commande, peindre un retable dans l’église. L’homme et l’enfant se prennent d’amitié. Aussi Martin n’hésite pas une seconde pour emboîter le pas du peintre lorsqu’il quitte le village pour poursuivre son itinérance. Il peint la beauté du monde dans des lieux où elle est pourtant bien cachée.

L’homme et l’enfant déjouent tous les pièges qui s’offrent à eux, méchanceté humaine, bêtes sauvages, froid, épuisement ou famine, rien ne leur sera épargné.

Pourtant, l’enfant qui a été témoin de l’enlèvement d’une petite fille par de sombres cavaliers ne rêve que de venger celle-ci, de la retrouver pour la ramener à sa mère. Ses errances le mènent enfin là où tout commence, là où tout pourrait se terminer. Car Martin est devenu un jeune homme droit, juste, au destin unique et extraordinaire.

Une dystopie qui évoque la méchanceté des hommes, la bonté et la force de certains face à l’adversité. Mais aussi la folie des hommes, la guerre, la famine, les destructions, la force des puissants et leur manque d’humanité. Tout au long de ce roman à l’atmosphère pour le moins originale, les hommes s’affrontent, le mal est partout, mais ce jeune garçon au cœur pur et à la force hors du commun, secondé par son coq saura parvenir à ses fins, envers et contre tous.

Un premier roman à l’écriture à la fois limpide et romanesque, sombre et lumineuse, qui invente des mondes et des époques mais qui pourtant pourraient être notre présent. Le personnages sont atypiques, attachants ou repoussants, et semblent vraiment emblématiques des populations rencontrées par Martin et le peintre.

Catalogue éditeur : Héloïse d’Ormesson

Traduit par Nicolas Véron

Martin, onze ans, n’a qu’une chemise sur le dos et un coq noir sur l’épaule lorsqu’il emboîte le pas d’un peintre itinérant pour fuir le village où, depuis toujours, on se méfie de lui. Aux côtés de cet homme qui ne dessine que le beau, il déjoue les complots, traverse les rivières, se confronte aux loups, à la faim, à l’épuisement. Fort de sa ruse et de la complicité de son ami à plumes, le garçon secourt ceux qui, plus vulnérables encore, se laissent submerger par les ténèbres. Au terme de cette quête, parviendra-t-il à percer le mystère qui se dissimule derrière la légende du cavalier noir, ravisseur d’enfants ?
Grâce à une écriture simple et captivante, Stefanie vor Schulte entoure chacun de ses mots d’une atmosphère saisissante. Brutale et merveilleuse, cette fable gothique ancrée dans un folklore lointain montre à chacun de nous que l’espoir perce partout, même au cœur de la nuit.

Née à Hanovre, en Allemagne, en 1974, Stefanie vor Schulte a étudié le théâtre et la conception de costumes. Garçon au coq noir est son premier roman. Elle a déjà remporté le prix Mara Cassens du meilleur premier roman de l’année en Allemagne, ainsi que le prix du Festival du premier roman de Chambéry.

EAN : 9782350878188 / Nombre de pages : 208 / 19.00 € / Date de parution : 25/08/2022

Une réflexion sur “Garçon au coq noir, Stefanie vor Schulte

  1. zazy janvier 7, 2023 / 20:42

    2023 débute à peine et ma liste s’allonge !!!

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